Républicains : un avenir politique largement compromis !
Républicains : un avenir politique est largement compromis ! Ce n’est plus une surprise pour les Français, tous les partis, qui se présentaient « à gauche » ou « à droite » ne font plus recette. Les Républicains en tête de liste. Seuls, les mouvements écologistes peuvent encore, aujourd'hui, espérer tirer les ficelles de la politique. Mais, à condition qu’ils sortent de leurs sentiers battus !
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Une fin amorcée
Les Républicains, comme tous les partis traditionnels, ont pris des airs de spectres politiques. Ils n’échappent pas au constat d'une déliquescence bien amorcée. Le parti subsiste encore par la volonté d’une poignée de retardataires. Ceux qui n’ont toujours pas compris les mutations mondiales et les espoirs des peuples, la France en tête de liste. C'est la fin amorcée des partis politiques.
" Autre chose "
Une autre attente, un autre modèle s’est mis en marche avec l’écologie au centre du débat. Les Français, lassés des promesses fallacieuses, des engagements peu ou mal assurés, à leur désavantage, espèrent « autre chose ». Il faudra donc que les partis, Républicains en tête, tiennent compte de cette réalité s’ils veulent espérer voir poindre une réminiscence. Ou, alors, ils disparaîtront après cette longue période de léthargie !
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L'écologie poursuit son chemin
Pour autant, est-ce que les partis écolos, malgré le vent en poupe qui leur procure un certain succès peuvent, aujourd’hui, prétendre rassembler une large majorité de Français ? C’est peu probable. Certes, l’idée écologique poursuit allègrement son chemin. Elle montre son déterminisme. Le soutien électoral le démontre, dixit, les dernières élections législatives. Cependant, il leur manque des fondements mieux ancrés, plus exhaustifs, pour emporter plus largement l’adhésion des Français à leur tendance.
Un parti soutien des chasseurs et d'aficionados de corridas
Quoi qu’il en soit, le parti de la rue de Vaugirard, lui, n’a pas tenu à s’ouvrir à l’écologie. Or, pas davantage, il a su se pencher sur l’épais dossier de la protection animale. Une niche pourtant bien assurée. Regrettable, donc, que le parti gaulliste, truffé d'aficionados de corridas, soutien de chasseurs invétérés et d’indifférents à la cause des animaux ne tienne pas compte du désidérata d’une large part de la population pour travailler, aussi, sur ces thématiques !
Ciotti ? Retailleau ?
Deux candidats qui doivent, maintenant, s’ouvrir sur de nouvelles thématiques pour faire émerger un nouveau concept, un objet performant héritier du R.P.R. et de l’U.M.P. Car, depuis l'affaire Fillon, l'élection d'Emmanuel Macron grignoteur de son territoire, et, enfin, son score pitoyable lors de la dernière présidentielle, l’échec est là. La réincarnation de la droite sociale est devenue peu probante.
Reconsidérer le sens de la politique
Les Républicains paient cher ce morcellement de la droite dont ils ont perdu le titre de représentant naturel. Aujourd’hui, ceux qui croient encore aux vieux clivages du XX° siècle attribuent ce rôle à « Renaissance », le parti du président, d’autres désignent le Rassemblement national et enfin le reste du gâteau se partage entre Reconquête, Horizons et le Modem. Il sera donc difficile au futur président d’imposer son parti sur la scène politique. A moins qu'il tienne compte d'une nouvelle manière de considérer le sens de la politique. Nous en reparlerons !