Retraites : les réserves dont élus et media ne parlent pas !
Publié le jeudi 5 décembre 2019Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Ce que les élus et les media taisent sur les retraites...
En parler...
Objectivement, parler des retraites, c’est, aujourd’hui, compliqué tant en matière de mouvement financier que de son système ( mais, oui ) en parfaite santé avec des réserves de cent cinquante milliards d’euros, et dette remboursée, un bas de laine d'un montant de vingt-quatre milliards par an à partir de 2024. Ces milliards de réserves dans les régimes de retraites, constituent des sommes importantes. Il y a donc bien matière à lancer une réforme juste sur la pénibilité des professions et non par entreprise. ( SNCF, RATP ).
Le dossier CADES
La Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale est un organisme gouvernemental français. Créé en 1996, il dépend de cinq ministères de tutelle, savoir : ( Économie, Comptes publics, Sécurité Sociale, Santé, Travail, Vieillesse ). Avec le transfert du montant de la dette sociale, il a pour mission de la rembourser d’ici à... 2024. Sa principale ressource est la perception de la Constitution pour le remboursement de la dette sociale ( C.R.D.S. ), ainsi que d’une partie de la contribution sociale généralisée (C.S.G.).
Favoriser l’emploi
Avec une C.S.G. et une C.R.D.S. en forte hausse depuis leur création, la dette sera donc remboursée dans quatre ans. À condition, bien sûr, de ne pas annuler ces systèmes. Leurs ressources constitueront une richesse substantielle destinée à financer l’Hexagone et, tout simplement, nos retraites ! Nous n’avons pas donc pas de problème pour leur financement. Il nous faut simplement augmenter notre niveau d’emploi d’où le nombre de cotisants, et réinstituer les droits de douane, protecteurs des industries.
Dire la vérité
Avec ce modèle, le taux de chômage décroitrait. Dès lors, nous rencontrerions moins de problème pour financer nos retraites. Revoir les régimes spéciaux avec mansuétude et de façon ascensionnelle en introduisant une vrai pénibilité profession par profession, serait de bon aloi. Certes, l’espérance de vie augmente et les disparités considérables entre les soixante-et-un an ans « ouvriers » et les quatre-vingt-deux ans « cadre » existent. Voilà bien le moyen pour dire que cette réforme, n’est pas salutaire sur le plan financier contrairement à ce que disent élus et média.Entendre par Le terme « dette sociale »
Il fait référence au déficit accumulé par le régime général de la protection sociale à la date de promulgation de l’ordonnance créant la CADES. Elle appartient à la dette publique française au sens du traité de Maastricht, aux côtés de la dette négociable de l’État gérée par le Trésor et de la dette des collectivités locales. La CADES, depuis son origine à repris 260.5 milliards d’€ de dette de la Sécurité Sociale? Elle en a amorti 155 milliards à la fin de l’année 2018.