Rika Zaraï la chanteuse vilipendée par l’ordre des pharmaciens
Rika Zaraï la chanteuse vilipendée par l’ordre des pharmaciens. La mort de Rika Zaraï est, pour moi, une bien triste nouvelle. Rencontrée lors d’un tour de chant à Bordeaux, en 1963, dans les coulisses, elle s’était épanché gentiment sur le petit garçon admiratif. J’ai gardé le souvenir du geste fortuit de son stylo appuyé sur mon nez en trompette qu’elle trouvait fort joli. Nous avions bien ri tous les deux.
Ennuis avec la justice
Bien des années plus tard, j’avais pris la défense publique de cette chanteuse populaire dans la presse régionale. Lorsque les calembours et les reproches formulés par les analphabètes et les indécents de la médecine et de la pharmacie. Car, celle qui a chanté Israël et Jérusalem, avec succès, avait connu dans les années 90, de sérieux ennuis avec la justice.
Chanteuse populaire
Le viseur de l'industrie pharmaceutique pointé sur elle, Rika Zaraï, n’avait réussit à convaincre de la valeur de ses connaissances de la santé. Passant du statut de chanteuse reconnue à celui d’escroc, elle a connu les sarcasmes infâmes des idiots délectés de ses précieux conseils tournés en ridicule.
Sa société Pronatura
En 1986, passionnée par les innombrables bienfaits de la médecine naturelle, elle lançait Pronatura, une société destinée à vendre des plantes médicinales. Mais, le conseil de l'Ordre des pharmaciens, c’est bien connu, n'apprécie pas les inspirés des méthodes naturelles.
Exercice illégal de la pharmacie
En 1989, Rika et son époux furent trainés en justice au motif : d’« exercice illégal de la pharmacie ". Malgré ses études de santé, durant de longues années, et relaxée en 1994, la chanteuse de " sans chemise, sans pantalon " avait vu sa carrière et sa notoriété souillées. Un coup fatal, certainement, qui a eu pour conséquence l’affaiblissement de sa santé. Mais Rika, comme tous les gens de sa lignée, était une battante.
Procès, maladie, paralysie, elle les combattait avec courage et énergie. Nombreux et reconnaissants sont ceux qui l’ont prise au sérieux et se sont entourés de ses médications. Je suis de ceux là ! Adieu et merci Rika !