Scandale à Marseille autour de Notre Dame de la Garde

Scandale à Marseille autour de Notre Dame de la Garde
Les travaux de rénovation de la basilique Notre-Dame de la Garde, financés en grande partie par les fonds publics, suscitent une vive polémique à Marseille. La France Insoumise critique cette prise en charge, tandis qu'Albert Lapeyre président des Ecologistes du Trèfle et Conseiller du 3° secteur défend l'importance de préserver ce monument emblématique de l'identité marseillaise. La question du financement et du rôle de la collectivité soulève des débats, avec des voix s'élevant sur la nécessité de préserver le patrimoine tout en respectant les priorités budgétaires. Top Exclusif ! s’est intéressé à cette question…
La France Insoumise marseillaise s’oppose au financement public
Depuis le début de l'année et jusqu'en décembre, la basilique Notre-Dame de la Garde fait l’objet de travaux de rénovation, suscitant une polémique. Or, La France Insoumise marseillaise critique vivement le financement public de ces rénovations, soulignant que plus de la moitié des coûts sont pris en charge par les collectivités publiques, dont la Ville, le Département et la Région. Pour le parti d’extrême gauche, cette prise en charge des rénovations représente une mauvaise gestion des fonds publics, car ses représentants locaux estiment que la basilique constitue un bien privé, principalement à vocation religieuse. Le montant estimé à 1,7 million d'euros pour ces travaux est jugé excessif par les Insoumis, qui regrettent que les contribuables financent un projet religieux.
Réaction d’Albert Lapeyre
Face à ces critiques, Albert Lapeyre, marseillais de souche, président des écologistes du Trèfle et Conseiller du 3° secteur exprime son indignation : « Ce monument, bien plus qu’un simple édifice religieux, est un véritable pilier de notre ville depuis des siècles. La basilique Notre-Dame de la Garde représente bien plus qu’un lieu de culte ; or, elle incarne l’essence même de Marseille. » Pour lui, la basilique, symbole de l'identité collective des Marseillais constitue un point de ralliement pour tous, croyants ou non. Il rappelle aussi que le monument a traversé les époques, servant de témoin à l’Histoire de la ville, et qu’il appartient au patrimoine marseillais.
Le point de vue d’Emmanuel Bompard
De son côté, Emmanuel Bompard, député L.F.I. de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, a exprimé sa désapprobation quant au financement public des travaux. Il estime que le diocèse de Marseille ou des fonds privés devraient prendre en charge ces rénovations, et non les collectivités locales, déjà confrontées à de nombreuses responsabilités financières. Il considère que ces fonds publics pourraient être mieux utilisés ailleurs.
La réponse d'Albert Lapeyre
Albert Lapeyre, conseiller du 3e secteur, n’a pas tardé à réagir : « Les collectivités locales participent activement à ces travaux de rénovation, non seulement pour sécuriser le site, mais aussi pour en améliorer l’accessibilité. Il est fondamental de préserver notre patrimoine ! » Le président du Trèfle défend fermement l’importance de ces travaux, qui ne se limitent pas à la préservation du patrimoine, mais aussi à la sécurité et l’amélioration de l'accès à la basilique.
La question ouverte : Quelle est la position du père Olivier Spinosa ?
Alors que le débat fait rage, une question demeure sans réponse : quel est le point de vue du père Olivier Spinosa, recteur de Notre-Dame de la Garde face à cette polémique alors que la rénovation de Notre Dame de Paris n’a jamais suscité de discussion animée de la part de l’extrême gauche ? Enfin, il serait intéressant d’interroger les représentants de ce parti qui refusent le financement des travaux des sites français mais ne réagit pas sur la construction des mosquées avec l’argent public des collectivités locales puisque certaines municipalités participent à leur construction en tant qu'investisseur dans les infrastructures publiques. Cela se fait notamment lorsque les projets incluent des aspects sociaux ou culturels. En effet, quelques unes financent l'achat du terrain ou les infrastructures nécessaires, même si les fonds destinés à ces bâtiments peuvent provenir d'autres sources. Enfin, tandis qu’à Marseille L.F.I. lance ses reproches contre le financements des travaux de Notre Dame de la Garde, ailleurs, les débats autour du financement des mosquées en France soulèvent des questions sur la transparence des fonds, la gestion de ces bâtiments religieux et leur influence sur la société.
O.D.