Séparatisme et islamiste interpellent Emmanuel Macron
photo cnews
Enfin ! Nous y voilà ! « Séparatisme et islamiste » interpellent Emmanuel Macron. Hier, vendredi, il a précisé les dessins d’un projet de loi fondamental présenté le 9 décembre prochain en Conseil des ministres.
Depuis longtemps, l’on attendait la réaction du président de la République sur ces sujets d’importance. Hier, enfin, il s’est prononcé pour annoncer : « La République en actes » et définir le séparatisme religieux. Plus exactement, le séparatisme islamiste fomenteur d’une « une organisation méthodique pour créer un ordre parallèle » à celui de la République. « Nous ne sommes pas une société d'individus, nous sommes une Nation de citoyens. Notre plus beau trésor, c'est ce bloc que nous formons, il est un et pluriel ».
Rendez-vous le 9 décembre prochain
Premièrement, ces annonces, inscrites dans une loi contre le séparatisme leur projet de texte sera présenté le 9 décembre prochain en conseil des ministres par Gérald Darmanin, et Marlène Schiappa. Ces points essentiels auraient pu être amorcés depuis longtemps. Mais, nous sommes, déjà, dans le frémissement des présidentielles; 2022 n’est pas si loin ! Économiser les initiatives les plus retentissantes, pour la fin d'un mandat, porte un nom : " stratégie politique ! " Mais, cette manœuvre peut aussi être contre-productive... selon les circonstances.
Lutte contre l'endoctrinement
Avec le projet de l'instruction obligatoire, dès l’âge de trois ans, qui se réalisera à l'école, le Chef de l'Etat, percute l'endoctrinement. Ainsi, les cours à distance seront réservés aux seuls élèves rencontrant des impératifs de santé ou de handicap. Car, à ce jour : « Plus de 50 000 enfants suivent l'instruction à domicile, un chiffre qui augmente chaque année », constate t-il, déplorant que beaucoup d'entre eux vont en fait « dans des structures, des murs, pas de fenêtres, accueillis à huit heures et jusqu'à quinze heures par des femmes en niqab, où, quand on les interroge, ils disent n'apprendre que des prières ».
Meilleur contrôle des mosquées
Mais, la décision la plus attendue, parmi ce programme chargé s'inscrit, sans doute, dans le resserrement du financement des mosquées. Entendant renforcer leur contrôle, Macron, propose d'inciter les associations musulmanes constituées sous la loi 1901 « à basculer » dans le régime 1905. En effet, ce dernier, reste moins extensible au niveau des obligations comptables. En revanche, concernant les mosquées désireuses de rester sous le régime 1901, il souhaite « répliquer » les contraintes similaires à la loi de 1905 ».
Mieux vaut tard que jamais...
Enfin, on le voit, ces mesures, pour pertinentes qu'elles soient, arrivent à point nommé. Elles auraient dues êtres esquissées au début du quinquennat. Pour la sécurité des Français, dossier prioritaire, il aura fallut au président user presque la totalité de son mandat. Mais ne dit-on pas qu'il " vaut mieux que tard que jamais... " ? Toutefois, cette contre-révolution tardive risque de lui coûter cher, à moins, qu'une fois de plus, les Français ne retiennent de son bilan que ses derniers grands actes...