Souvenez-vous !

Publié le jeudi 30 mai 2024Rédigé par Michel-Henri Ledoux
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Souvenez-vous ! Sans vouloir apparaitre comme un vieux con en se persuadant que « c’était mieux avant » mais simplement pour comprendre la situation actuelle de notre pays et sa dérive inquiétante voici le propre de mes réflexions.

 

Sans jamais connaitre la discrimination, un quelconque racisme ou un rejet de l’autre...

 

Pour ceux qui ont cinquante ans et plus l’école est devenue méconnaissable. A L’époque, nous nous mettions par deux pour rentrer en classe, l’autorité de la maîtresse ou du maître n’était jamais contestée. Nous écoutions et nous nous faisions un devoir d’apprendre par cœur nos leçons avec sérieux et application. Nous portions des blouses grises, sans jamais connaitre la discrimination, un quelconque racisme ou un rejet de l’autre. Mais il est vrai que les seuls réfugiés venus fouler le sol français n’étaient autres que les espagnols, les portugais, les polonais, les italiens et quelques rares gens des pays de l’Est.

 

Le " bonnet d'âne "

 

A la récréation, avant toutes activités physiques, nous avions droit à un verre de lait et deux biscuits ce qui ravissait tous les élèves. Les jeux, bons enfants, nous n’avions ni couteau, ni autres armes sur nous. Progressivement la violence s’est invitée dans les rapports entre les élèves et le corps enseignant. Cela dit, nous avions des heures d’instruction civique. Les punitions sévères concluaient une bêtise plus ou moins lourdes par la mise au coin, le coup de règle sur le bout des doigts ou punition suprême. Tous les élèves savaient lire, écrire et compter correctement dès la fin des cours préparatoires (C.P.), l’école française était évaluée comme l’élite de l’enseignement dès les années cinquante. 

 

Respect de l’autorité parentale, peur du Gendarme, toutes ces valeurs qui garantissaient un bon équilibre moral. 

 

Je vous laisse imaginer le changement opéré ! Il convient de rendre hommage au visionnaire amoureux de la France, ferme dans ses décisions et ses projets : le Général de Gaulle.  Quelque soit la famille dans laquelle l’éducation à la maison prenait source l’éducation était similaire. Leçon de morale pour une reprise des dérapages, respect de l’autorité parentale, la peur du Gendarme, toutes ces valeurs qui garantissaient un bon équilibre moral. 

 

Le pouvoir d’achat des ménages

 

Les besoins de nos parents, modestes, alimentation, logement (loyer), transports, santé, loisirs, mobilier, habillement, constituaient l’essentiel des dépenses d’un ménage. Les ménages, peu nombreux à posséder un véhicule, et si tel était le cas, il séjournait plus souvent au garage que sur les routes secondaires. Les logements étaient modestes mais confortables grâce à l’ingéniosité des mères qui aménageait l’appartement familial. Cette mère soucieuse du bon équilibre de sa famille, assurait les tâches ménagères avec passion, cuisinait maison en rêvant secrètement au lave-linge à venir et le robot culinaire alors que le père économisait pour acheter la télévision permettant de réunir les voisins et amis pour les matchs de football. 

 

Il est capital de comprendre les causes de la dérive de notre Pays.

 

Or, le poste de dépense de l’alimentation n’était pas si couteux que l’on veut bien l’imaginer. Mes parents épiciers de profession, comme mes deux grands parents, n’avaient de cesse en leur qualité de commerçants de proximité de rechercher les meilleures pour attirer le chaland. Les produits vendus se résumaient à des productions locales évitant, ainsi, l’inflation. La grande distribution n’existait pas encore. Les loisirs n’étaient pas nombreux mais toujours intenses. La joie était la règle, la convivialité le support majeur. Les enfants étaient heureux de séjourner en colonies de vacances ou dans des centres spécialisés à la campagne, la montagne ou près de la mer. Aujourd'hui, je vous laisse imaginer le changement opéré ! En vérité, il est capital de comprendre les causes de la dérive de notre Pays.

 

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