Suspens autour d'Emmanuel Macron et d'un remaniement
Plus de débat ?
Tergiverser, c'est la technique d’Emmanuel Macron
Mais, pendant ce temps là majorité et les responsables de son camp s’impatientent. L’on attend toujours son intervention. Peut-être cette semaine, histoire de clore ces fameux cent jours d’apaisement ? Une attente qui suscite donc l’interrogation et délie les langues autour d’un éventuel remaniement ministériel. Mais ce dernier tarde à être tranché. Tergiverser, c'est la technique d’Emmanuel Macron. Que peut-il faire d'autre ? Si certains se sont longuement interrogés sur la question de la succession de la Première ministre, ils risquent d'être déçus. En effet, il semblerait qu’Elisabeth Borne conserve son poste. Une décision qui va clore le match cristallisé entre elle et le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin.De moins en moins de Français croient en sa politique
Les remaniements ministériels, sont donc pour le président, le seul outil dont il dispose actuellement pour avancer. Mais les Français n’en attendent rien. Ils sont résignés, conscients que pour eux rien ne changera au niveau de leur pouvoir d’achat et de leur avenir. Alors, les remaniements où l'on fait tourner les mêmes pions ne convainquent plus. De moins en moins de Français croient en sa politique. Une politique qui présente une grave menace : l’escalade des extrêmes. Notamment, celle de la droite et de son autoritarisme. Car, sa politique dite : " libérale " est bien éloignée de cette théorie. En effet, le libéralisme n'est pas synonyme d'un État aussi onéreux avec un fonctionnement aussi chaotique.
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Incapacité à réformer en profondeur
La dette de six cents milliards d'euros sur une durée de six ans et le dossier des retraites tel qu'il a été traité, ne sont pas dignes du " libéralisme " . L'application de ce principe aurait réformé ce système pour l'orienter vers le marché et à la capitalisation... Alors, vraiment " ultra libéral " Emmanuel Macron comme aiment le qualifier certains observateurs ? Avec une incapacité à réformer en profondeur, le voilà éloigné du libéralisme émancipateur promu, il y a sept ans, jouant, aujourd'hui, sur le seul atout qui lui reste : tergiverser...