Attentats : l'unité populaire ne se décrète pas, elle doit être reconstruite.
Publié le mardi 17 octobre 2023Rédigé par Les Universalistes
Communiqué du parti "Les Universalistes"
Attentats à Arras et Bruxelles : l'unité populaire ne se décrète pas, elle doit être reconstruite.
De Samuel Paty à Dominique Bernard
Il y a trois ans, l'effroi. Il y a quatre jours, la récidive. Hier soir, la barbarie publique. Après Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie et éducation civique, c'est un de ses collègues professeur de français, Dominique Bernard, et deux bruxellois hier soir, qui ont été assassinés par le terrorisme islamiste. Une expression à utiliser clairement dans un tel contexte. L'auteur du crime de vendredi dernier n'est ni un terrorisme régionaliste et nationaliste, ni l'Islam, mais bel et bien le terrorisme islamiste. Notre pensée va indéfectiblement aux proches des victimes, au personnel, aux élèves et aux parents d'élèves du collège endeuillé.
Sans Loi appliquée, la France n'est pas prise au sérieux
L'auteur des faits provient d'une famille ayant déjà fait état de radicalisation et d'intentions criminelles (source : Le Monde), visée par une procédure d'expulsion en 2014, finalement annulée. Ce constat interroge ; non pas par l'origine étrangère des concernés, mais avant tout par la faiblesse d'application de la Loi, qui devient un texte fantôme n'évoquant plus aucune contrainte à quiconque. Une forme d'anarchie officieuse qui nous est insupportable, tant elle conduit au même résultat que l'absence de Loi : l'avènement du dogme de la cruauté.
L'unité populaire ne se décrète pas, elle doit être reconstruite
Parmi les responsables politiques, ceux qui ne voulaient se fâcher avec personne, soit par peur, soit par électoralisme, ont appelé les Français à "rester unis". Comment pouvons-nous rester ce que nous ne sommes pas ? Comment reconnaître une quelconque unité populaire dans un empilement de communautés qui refusent d'échanger et se méprisent les unes les autres ? Pire encore, elles y sont encouragées par une gauche intersectionnelle qui range les gens dans des cases selon leur identité, et par des identitaires qui veulent agrandir leur propre case en réduisant celle des autres. L'unité populaire, nous ne l'avons plus et devons la retrouver avec un projet d'action à multiples facettes, le projet des Universalistes.
Pensées aux victimes et aux acteurs du quotidien
Nous apportons également notre soutien total à ceux dont la mobilisation est accrue par l'actualité : les forces de l'ordre pour notre protection quotidienne. Des métiers déjà en tension dont les derniers événements amplifient l'emprise qu'ils ont sur ceux qui les exercent. Notre reconnaissance leur est entière, tant c'est grâce à eux que nous arrivons, encore un peu, à moins penser aux dangers qui nous entourent.
De Samuel Paty à Dominique Bernard
Il y a trois ans, l'effroi. Il y a quatre jours, la récidive. Hier soir, la barbarie publique. Après Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie et éducation civique, c'est un de ses collègues professeur de français, Dominique Bernard, et deux bruxellois hier soir, qui ont été assassinés par le terrorisme islamiste. Une expression à utiliser clairement dans un tel contexte. L'auteur du crime de vendredi dernier n'est ni un terrorisme régionaliste et nationaliste, ni l'Islam, mais bel et bien le terrorisme islamiste. Notre pensée va indéfectiblement aux proches des victimes, au personnel, aux élèves et aux parents d'élèves du collège endeuillé.
Sans Loi appliquée, la France n'est pas prise au sérieux
L'auteur des faits provient d'une famille ayant déjà fait état de radicalisation et d'intentions criminelles (source : Le Monde), visée par une procédure d'expulsion en 2014, finalement annulée. Ce constat interroge ; non pas par l'origine étrangère des concernés, mais avant tout par la faiblesse d'application de la Loi, qui devient un texte fantôme n'évoquant plus aucune contrainte à quiconque. Une forme d'anarchie officieuse qui nous est insupportable, tant elle conduit au même résultat que l'absence de Loi : l'avènement du dogme de la cruauté.
L'unité populaire ne se décrète pas, elle doit être reconstruite
Parmi les responsables politiques, ceux qui ne voulaient se fâcher avec personne, soit par peur, soit par électoralisme, ont appelé les Français à "rester unis". Comment pouvons-nous rester ce que nous ne sommes pas ? Comment reconnaître une quelconque unité populaire dans un empilement de communautés qui refusent d'échanger et se méprisent les unes les autres ? Pire encore, elles y sont encouragées par une gauche intersectionnelle qui range les gens dans des cases selon leur identité, et par des identitaires qui veulent agrandir leur propre case en réduisant celle des autres. L'unité populaire, nous ne l'avons plus et devons la retrouver avec un projet d'action à multiples facettes, le projet des Universalistes.
Pensées aux victimes et aux acteurs du quotidien
Nous apportons également notre soutien total à ceux dont la mobilisation est accrue par l'actualité : les forces de l'ordre pour notre protection quotidienne. Des métiers déjà en tension dont les derniers événements amplifient l'emprise qu'ils ont sur ceux qui les exercent. Notre reconnaissance leur est entière, tant c'est grâce à eux que nous arrivons, encore un peu, à moins penser aux dangers qui nous entourent.