Un report des élections suscite la colère générale des élus
L'éventuel report des élections régionales suscite la colère des présidents de régions Parmi eux, Renaud Muselier ( région PACA)...
Auteurs d'une tribune dans le Figaro
" Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie !". Par conséquent, ces présidents de régions lancent un cri d’alerte pour s'opposer à un éventuel report des élections régionales. A commencer par Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En effet, la raison de l'épidémie n’est pas suffisante pur ces représentants de nombreuses régions de droite comme de gauche.
Qui sont-ils ?
Il s'agit de : Renaud Muselier ( L.R., PACA), François Bonneau (P.S., Centre-Val de Loire, Valérie Pécresse, ( ex-LR, Île-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR, Hauts-de-France), Carole Delga ( P.S., Occitanie ), Christelle Morançais ( L.R., Pays de la Loire, Hervé Morin (Les Centristes, Normandie), Alain Rousset ( P.S., Nouvelle-Aquitaine ), Laurent Wauquiez ( L.R., Auvergne-Rhône-Alpes ) et Ary Chalus (Guadeloupe unie/LREM, Guadeloupe). Par ailleurs, de nombreuses figures des marcheurs se sont opposées catégoriquement à un nouveau report, à l'image du délégué national Stanislas Guérini, du chef de file des sénateurs François Patriat et du Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
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Investigations, suppositions...
Or, le Conseil scientifique fera connaître son avis d'ici au 1er avril. Finalement, investigations et suppositions vont bon train. Ainsi, Renaud Muselier serait menacé en cas de liste commune avec les macronistes. Toutefois, il s’en explique :
« Ce scrutin est un moment important du fonctionnement démocratique de notre pays ". " Ce serait faire preuve d'un pessimisme étonnant sur l'évolution de la situation sanitaire compte tenu des mesures annoncées et contradictoire avec l'optimisme affiché au plus haut sommet de l'État.
Et d'ajouter :
" Enfin, nous savons qu'il est possible d'organiser les opérations de vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr ". " La situation sanitaire de mars peut-elle, sous couvert d'une clause de revoyure, servir de prétexte au report d'une échéance électorale prévue en juin ?".
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Aussi, cette attente suscite pose souci pour la gestion de la campagne. Les signataires s’en inquiètent : " citoyens, entreprises, associations, nous avons toutes et tous su adapter nos modalités de fonctionnement, notre accès à l'information, notre manière de débattre...
... Nous ne pouvons pas suspendre la démocratie à un retour à la normale alors même que tout le monde s'accorde à penser qu'il faudra s'habituer pour longtemps à vivre dans un nouveau contexte sanitaire ".
Bref, le report des élections cause de nombreux soucis aux présidents de régions et aux élus. Alors, oui ou non, auront-elles lieu les 13 juin et 20 juin prochain ? Réponse dans quelques jours...