Voyages d’affaires : la menace des conditions économiques
Philippe Larrieu
Voyages d’affaires : la menace des conditions économiques. Désormais, j’aurai l’honneur de présider aux destinées de GO ! nouvelle rubrique d’Infopremiere. Nous y retrouverons, chaque semaine, une actualité judicieuse auréolant le monde des affaires. Aujourd’hui, j’ouvre ces lignes avec un sujet d’importance : les voyages d’affaires et leurs conditions économiques désolantes. Ah ! J’oubliais ! Précision autoritaire de la direction, aucun emploi d’anglicisme ici.
Un sondage pertinent
Alors, bien sûr, nous n'évoquerons jamais les " Travel managers " mais nous insisterons sur le métier de " gestionnaire de voyages ". Une activité qui relève des règles de l’ensemble des déplacements des entreprises. A ce propos, récemment, l’association « Global Business Travel » a révélé un sondage pour le moins pertinent sur leur reprise. Il en ressort un premier souci sur son organisation souligné par la plupart des répondants. Qui étaient-ils ? Gestionnaires de voyages, professionnels de l’approvisionnement, fournisseurs, sociétés de gestion de voyages et autres professionnels du secteur. Par conséquent, tous, se sont livrés, sans complaisance, à cette enquête d'actualité.
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Préoccupations pour 2023
Ce sondage axé sur les défis et le redressement du secteur des voyages d’affaires, depuis le début de la pandémie, est éloquent. En effet, les facteurs le plus susceptibles de limiter les voyages d’affaires, en 2023, soulignent les conditions économiques. Mais, aussi, les préoccupations liées au Covid-19. La majorité d'entre eux ne distinguent pas, aujourd’hui, les contrecoups d’une faible perspective économique sur la politique des voyages. Il ressort une analyse portant précisément sur la manière dont les préoccupations économiques affecteront les voyages d’affaires l’an prochain.
Réponses stimulantes
Enfin, certains professionnels prétendent qu’il est peu probable que la situation limite les affaires. En outre, d’autres, figés dans l’immobilisme, n’envisagent pas de limiter leurs initiatives. Ce sondage montre clairement, aussi, que 18 % envisagent de limiter leurs voyages d’affaires, sans avoir encore pris de décision. D’autre part, un nombre important de gestionnaires de voyages à prévu un plan destiné à limiter les voyages d’affaires en raison de ces préoccupations économiques. Ce qui n’épargne nullement d’autres réponses stimulantes puisque 67 % de professionnels disent s’attendre, en 2023, à un volume plus avantageux tant au niveau des voyages internes qu’externes.
PH.L.VOUS POUVEZ REGARDER : https://www.youtube.com/watch?v=Ny4sq8ZkRvo