Attal Premier ministre : et maintenant que va-t-on faire ?
Attal : Premier ministre : et maintenant que va-t-on faire ?
Attal Premier ministre : et maintenant et maintenant que va-t-on faire ? A trente-quatre ans, l’arrivée au sommet de l’Etat d’un très jeune Premier ministre offre un caractère plutôt inédit dans l’histoire de la V° République. Certes, avec de l’entregent et un physique de play-boy, la représentativité est présente, mais cela ne sera pas suffisant pour contenter les attentes des Français.
Des réactions farouches
Jusqu’au dernier moment, nous attendions la nomination de Julien de Normandie, autre favori de l’Elysée, pour occuper ce poste. Mais, finalement, le ministre de l’éducation nationale l’a emporté. Alors, faut-il voir travers l’arrivée du locataire à Matignon, un nouveau coup de communication, si cher à son dévoué président Macron ? Ou bien une volonté farouche de répondre aux véritables préoccupations des Français ? Nous serions plutôt tentés de nous rallier à la première hypothèse ! Le successeur d’Élisabeth Borne, à Matignon, endosse, déjà, et comme il se doit, les réactions farouches à sa nomination de la part de l’échiquier politique. Car, en réalité, il ne faut rien attendre de ce quatrième Premier ministre d’Emmanuel Macron. Nous sommes, encore une fois confrontés aux ambitions et aux egos, alors que nos compatriotes attendent un vrai projet qui les plonge au centre des priorités publiques.
Rendez-vous le 9 juin prochain !
Pas plus qu’avec Elisabeth Borne, il ne faut pas s‘attendre à des changements fulgurants. Bref, de porte parole en porte parole, de demi-mesure en demi-mesure, interrogeons-nous, d'abord, aujourd’hui, sur le rôle profond de la fonction de Premier ministre ? Le président, à l’instar de certains de ses prédécesseurs gouverne seul avec sa cour. De fait, quel est le sens de la nomination de Gabriel Attal ? Obtenir une nouvelle majorité ? Là aussi, interrogeons-nous. Décrocher une ligne rafraîchie ? Certainement pas ! Aussi, ne nous réjouissons pas trop vite et ne croyons pas trop à un profond changement contrairement aux effets d‘annonces du gouvernement. Qu’en sera-t-il de la fameuse réponse aux défis du pays ? Du projet de réarmement et de régénération, de la lutte contre les inégalités, du respect démocratique et de la protection du vivant ? Ouvriront-t-ils, maintenant avec Gabriel Attal le chemin de l’alternance ? Rendez-vous le 9 juin prochain !
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