Ce qui se passe souvent dans les animaleries. Nous le savons, l’animal, être vivant, réceptif à la souffrance, n’est pas comparable à un élément inerte, que l’on pourrait classifier dans la catégorie des objets ou du matériel. Depuis que nos amis, à quatre ou à deux pattes, ne sont plus considérés, en France, comme des meubles, ce nouveau regard porté sur le règne animal pourrait changer bon nombre de ses aspects.
PETITiON :https://www.mesopinions.com/petition/animaux/interdire-vente-chiens-chats-animaleries-magasins/17171
La honte de la cause animale
S
i l’on comprend bien le sens de cet article, c’est tout un changement de mentalité qui devrait s’en suivre dans le regard et le comportement des hommes envers ses frères dits : « inférieurs ». A commencer par le commerce honteux pratiqué autour d’espèces tant domestiques que sauvages. Je fais, bien sur, allusion aux animaleries « de tous poils » qui fleurissent un peu partout dans les grandes villes et suscitent la honte de la cause animale mais aussi l’écœurement de tous ses défenseurs.
Générateurs de nombreux trafics
Ces magasins à la dimension des « grandes surfaces ». Ici l’on commercialise des animaux comme des paquets de lessives. Ils s’apparentent fortement aux activités des marchands d’esclaves et des négriers du XVIII° siècle. Les animaux, êtres vivants à part entière, y sont exploités aussi ignominieusement. D'autant que ces commerces sont générateurs de nombreux trafics dissimulés derrière leurs activités. Combien d’animaux meurent ou sont exploités pour enrichir des poignées d'ignobles trafiquants ?
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Enquêtes pour trafic d'animaux
De nombreuses perquisitions dans des animaleries du bord de Seine, à Paris, ont souvent permis la saisie de chiens et de chats. Selon les douanes, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d"enquêtes pour trafic d'animaux. Parmi elles, se trouvaient des propriétaires de ces magasins de la honte. Et même des employés et des vétérinaires. Des enquêtes préliminaires à la suite de plaintes de clients et de la Société Protectrice des Animaux ont permis de mener à bien ces opérations.
Négriers des temps modernes
Or, ces enquêtes ont, souvent, permis de mettre à jour de mauvais traitements infligés à ces bêtes et l'exercice illégal de la médecine vétérinaire. Car les circuits de commercialisation cachent, aussi, parfois, des opérations d’évasion fiscale. Ces commerçants d’un genre très particulier, pour la plupart, revendent parfois des chiens ou des chats dix fois leur prix. Et, généralement, les peines encourues ne sanctionnent pas assez sévèrement ces négriers des temps modernes.
Faux certificats vétérinaires
Par ailleurs, parmi les bêtes saisies, des chiots plus jeunes, notamment, qu'indiqué sur leurs papiers. Beaucoup ne sont pas correctement vaccinés contre la rage. Ils sont importés des pays de l'Est, tels que la Hongrie et la République tchèque. Parfois, aussi, depuis la Belgique. Achetés à bas prix dans ces pays, les vendeurs les négocient à prix d'or dans les animaleries. Un chien acheté 150 euros à Hongrie serait revendu à Paris dix fois le prix. Souvent avec un faux certificat vétérinaire.
Plaidons pour l’interdiction du commerce des animaux
Ainsi, il n’est pas difficile de comprendre que tant que l’on acceptera le principe du commerce avec des animaux de toutes espèces, les trafiquants ne cesseront leurs odieuses besognes. C’est pourquoi, plaidons pour l’interdiction du commerce des animaux familiers ou sauvages et la fermeture de ces endroits où on les monnaye de la façon la plus inadmissible !
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=w2Gl9bjPHGo