Du respect envers le président de la République

Du respect envers le président de la République. La démocratie et la liberté d’expression n’autorisent pas toutes les exactions verbales. L’on peut ne pas partager les idées et les actions d’un Chef d’Etat. Et l’on est libre de l’exprimer. Mais jusqu’à quelle hauteur ?
Plus d’infos ?
Outrager le président, c’est insulter la France et les Français
L’image d’un président pour lequel l’on réfute les agissements ne devrait jamais être écornée. D’une manière générale, les insultes envers le premier représentant des Français sont intolérables. Donc, les injures proférées envers Emmanuel Macron répandues sur les réseaux sociaux méritent sanction. En effet, en outrageant le représentant de la République, c’est cette Institution qui est visée, mais, aussi, la France.
LIRE AUSSI : https://infopremiere.fr/emmanuel-macron-coince-dans-une-impasse
La faiblesse d’esprit des pourvoyeurs
En offensant le président, c’est tout le pays qui est broyé par des paroles viles. Rien n’oblige quiconque à épouser les actions d’un exécutif. Même si, après avoir offert ses suffrages, à l’intéressé, s’exerce le retrait de la confiance. Il existe des partis, des syndicats, des media, des campagnes de pétitions pour faire connaitre ses réprobations. Alors, pourquoi jour avec l’insulte ? Elle ne traduit que la faiblesse d’esprit de ses pourvoyeurs.
Les Français seront comptables de leurs déprédations
Au delà des risques pénaux encourus, la question du respect de la fonction est essentielle. Certes, elle doit s’appliquer dans la réciprocité, et, il est indéniable que du côté du gouvernement l’on raille les Français. En refusant d’entendre leurs doléances, leur volonté de supprimer cette réforme des retraites, la flamme s’attise, et vaut l’agacement et la colère de la population .
Demandons, aussi, aux humoristes de réfréner leurs propos
Mais, ce peuple déçu doit se résigner à exprimer son courroux autrement que par les déprédations dont il sera, tôt ou tard, avec l’argent de ses impôts, le grand débiteur. Enfin, commençons par demander, aussi, aux humoristes de réfréner un peu leurs propos à l’égard de l’exécutif top souvent brocardé au nom de la dérision et de l’esprit français. En outrageant Emmanuel Macron, c’est la France que l’on bafoue.