Encore un salopard qui affamait sa meute de chiens !
Encore un salopard qui affamait ses chiens !
Encore un salopard qui affamait sa meute de chiens ! Si vous appreniez, presque soixante-dix ans après la guerre qu'il existait, en France, un camp de la mort tout pareil à ceux qui ont fait la honte de l’Allemagne hitlérienne, que ce «Buchenwald» français était dirigé par un homme, un chasseur, sans respect pour les animaux et qu’on y mourait de faim et de soif, vous n’y croiriez pas !
" Ils n'avaient que la peau et les os..."
Malheureusement, l’information est bien réelle et vous n’y croiriez pas si l’on vous disait que ce scandale a duré de longs mois en Loire Atlantique dans une ferme abandonnée à Freigné, commune déléguée de Vallons-de-l’Erdre, près d’Ancenis-Saint-Géréon. Bref, c’est la S.P.A. de Loire-Atlantique qui a découvert le pot aux roses. Une meute de chiens de chasse affamée et assoiffée, enfermés dans le bâtiment d’une ferme abandonnée, à l’abri des regards. « Parce que ça ne risquait pas de gêner », dixit le détenteur de la meute, dans le déni. En effet, en août 2022, la SPA de cette région avait découvert douze chiens dans une ferme abandonnée.« C’est affreux, ils n’avaient vraiment plus que la peau sur les os, réduits à l’état de squelettes. » nous rapporte, toutefois, un témoin.
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Il ne s'est pas présenté
Or, le 2 octobre dernier, le propriétaire de ce camp de la mort, un homme âgé de quarante-trois ans, aurait dû se trouver à Nantes, face à la juge du Tribunal de police. Pourtant, ce lâche, malgré deux renvois précédents, ne s’est pas présenté. Mais les photos sont éloquentes : « Maigres à faire peur » rapporte la juge. Alors, bien sûr, cet abominable bonhomme a été condamné à cinq amendes et à des dommages et intérêts. Par ailleurs, il n’aura plus le droit de posséder un animal et de chasser pendant trois ans au motif privation de nourriture et de soins de ses chiens. Des infractions recensées dans le Code rural et de la pêche maritime.
Enfin, à Animaux Première, nous sommes scandalisés par la conclusion de cette peine minimale infligée à cet homme sans coeur. En outre, il aurait dû être poursuivi en correctionnelle et condamné à de la prison ferme pour maltraitance animale. Alors, quand les Tribunaux vont-ils sortir de leur torpeur pour sanctionner sévèrement les bourreaux d'animaux ?