Européennes : la liste "Écologie Positive et Territoires" se lance dans l'arène
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Aujourd’hui, 8 février, s’est tenue la conférence de presse de lancement de la liste Ecologie positive et territoires. Celle-ci, rassemblant écologistes, régionalistes, citoyens et défenseurs des animaux, sera conduite par Yann Wehrling,vice président de la Région Île-de-France. Infopremiere était convié en la personne de Michel de Sézac. Compte-rendu.
« Redonner envie d’écologie »
« Redonner envie d’écologie » sera donc le mot d’ordre lancé par les initiateurs de la liste qui compte, à ce jour, pas moins de quinze organisations politiques : Écologie Positive, Cap 21, Le Trèfle, les Universalistes, France Écologie, 100 % Citoyens et la Fédération des Pays Unis. Cette dernière est composé de nombreux mouvements régionalistes actifs en Occitanie , Bretagne, Pays Basque, Lorraine et Provence. Toutes ces formations se retrouvent sur l’idée de donner une autre voie à l’écologie, qui reposerait sur les collectivités locales plus à même de s’adapter aux conditions climatiques, minérales et de biodiversité des différents territoires. Yann Wehrling présente la liste comme étant modérée, pro-européenne et Corinne Lepage insiste sur la défense de la République et de la laïcité ainsi que la lutte contre la corruption.
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Quatre axes, une cohérence
Les exemples donnés par les intervenants permettent de montrer en quoi il est possible de réunir les quatre horizons politiques cités précédemment. En effet, tous mettent en avant la nécessité d’agir pour la transition écologique au niveau local, et même grâce à des coopérations entre régions. « Les Pyrénées ne commencent pas à Saint-Paul-de-Fenouillet et ne s’arrêtent pas au Perthus. Elles incluent aussi la Catalogne espagnole, le Pays Basque espagnol et le Pays Basque français », dixit un des colistiers. Ainsi, l’ensemble des intervenants insistent sur la logique de ce rassemblement.
Une liste pro-européenne et réformatrice
Sur la question européenne, Écologie Positive et Territoires se positionne clairement pour l’Europe, et souhaite relancer l’idée d’une Constitution européenne. « Il s’agirait d’une Constitution européenne à la Française, c’est-à-dire à la manière des constitutions nationales. En 2005, le TCE a échoué parce que le traité proposé incluait une ligne politique que les citoyens ont refusé. Nous souhaitons, au contraire, une Constitution qui définisse clairement le rôle des institutions européennes […] Quand la moitié du corps électoral déserte les urnes, c’est que l’institution concernée n’est pas comprise. Nous voulons une Europe politique, ce qui implique qu’elle soit claire » insiste le président des Universalistes. La tête de liste, Yann Wehrling, reconnaît que le clivage sera « entre pro-européens et anti-européens », et que l’ensemble des initiateurs de la liste sont clairs sur leur opposition aux populismes qui défaire les traités, ou pire, leur désobéir. Le ton est donné, la campagne est lancée.
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