Le coût d'une journée de grève générale

Publié le jeudi 2 février 2023Rédigé par Cédric Fichet
Le coût d'une journée de grève générale
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Le coût d' une journée de grève générale. L‘économie française première touchée par chaque mouvement populaire cela engendre des dépenses importantes au pays. Analyse :

Retours peu probables de changements

Une deuxième journée de mobilisation générale se profile mardi prochain. Alors que notre contexte économique se voit déstabilisé, une question essentielle reste posée : l'impact des blocages sur l'économie nationale. Certes, le projet de réforme des retraites arrive en commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale. Mais, prévoyantes sur les retours peu probables de changements importants, les perturbations vont se poursuivre. Elles ciblent les transports en commun, l’Education nationale, le transport aérien, les raffineries et, bien entendu, le secteur de l’énergie. LIRE AUSSI : infopremiere.fr des-efforts-toujours-demandes-aux-francais

Inflation et blocages répétés mettent en danger notre économie

Comme dans un match de football où se jouent les prolongations, la protestation générale est là dans ce contexte économique ébranlé. Alors, bien sûr, cette interrogation sur le coût que ces grèves va, obligatoirement peser sur l’économie française. Les économistes les plus avisés regardent en arrière et voient les déprédations économiques des mois de pandémie. Aujourd’hui, période d’inflation et blocages répétés mettent en danger notre économie.( voir notre article les efforts damnés aux Français )

Une baisse d’activité de 15 à 20%

D’autant que chaque jour ouvré revient à dix milliards d’euros de P.I.B., une baisse d’activité de 15 à 20% dans le cas d’une grève consistante nous coûte au moins 1 milliard d’euros, tenant compte du réajustement dans les jours suivants. Si l’on considère que l’achèvement d’un mouvement de grève produit un effet de rattrapage de baisse d'activité passée, toutefois cette compensation reste fragmentée. Pour être plus clair, les réalisations non concrétisées les jours de grève, se reportent dès le lendemain. A l’exception de l’éducation ou des transports ne bénéficiant pas, ou moins, de ce phénomène.

Raffineries et autres ramifications

D’autre part, les retombées macroéconomiques limitées depuis 19, les entreprises grâce au télétravail, ont harmonisé leurs organisations. En ces temps, mieux parées, elles sont plus résistantes à ce type de mouvement. Souvenons-nous qu’en 95 et en 19, les grèves contre la réforme des retraites avaient ressenti le contrecoup, notamment le secteur des transports. A ce propos, la SNCF s’apprête à recevoir une note plus importante que les autres secteurs. Enfin, si la grève s’étend jusqu'aux raffineries, toutes les autres ramifications vont se voir pénalisées à cause des perturbations dans les transports. VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=YclnzJmQW9c  
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