Les belles hypocrites du salon de l’agriculture !

Les belles hypocrites du salon de l’agriculture ! Le double jeu a toujours été de rigueur dans le cadre de cette importante manifestation. Le grand paradoxe qui plane sur ce moment juxtapose le bien-être animal et le plan économique. Aujourd’hui, s’interroger sur l’avenir des filières bovines, ovines et porcines, passe obligatoirement par une meilleure protection de tous ces êtres vivants.

" Demain, elle sera découpée encore vivante..."

Je n’ai jamais compris cette attitude : la main caressante d’un producteur fier d’exposer sa vache autour d’une foule attendrie par la scène. Ce public qui, demain, consommera la chair de cette brave ruminante transportée et abattue, souvent sans étourdissement préalable et dans des circonstances très troublantes. Nous sommes enlisés, ici, dans une mascarade d’amour des animaux déconcertante. Elle contraste avec la visite de certains groupes de leurs défenseurs rassemblés sur les lieux. « Demain, elle sera découpée encore vivante, sans avoir été étourdie ! » surpassant le traditionnel ébahissement : « Regarde, comme elle est belle ! »

VOILA CE QU'ILS DEVIENNENT APRES LE SALON 

CA DONNE ENVIE DE DEVENIR VEGAN :

https://www.youtube.com/watch?v=J_ANTQ4b_9E

En priorité aux prochaines Européennes

Or, le temps de se pencher sur l’avenir de l’élevage des animaux et n’est-il pas  arrivé nos portes ? Il passera, obligatoirement, par la reconversion de tous ces professionnels, altiers devant leur production, comme s’il s’agissait de simples matériels, oublieux de leur statut d’êtres vivants ! Mais, au-delà de leur protection absolue, se profile une exigence écologique : celle de la mutation d’un changement de carrière. Par ailleurs, des exigences dont le caractère devra être soulevé auprès de tous les candidats à l’élection présidentielle en 2027, mais en priorité aux prochaines Européennes, les thèmes de l’élevage, du transport et de l’abattage des animaux de ferme devra s’imposer.

Animaux Première dénonce le nombre démentiel d'animaux élevés sans accès au plein air !

Bref, déjà, cinq d’entre eux ont déjà confirmé leur engagement car de plus en plus de Français se soucient des conditions dans lesquelles les animaux sont élevés, transportés et abattus. Interdiction de l’élevage en cages, obligation d’un accès à l’extérieur pour tous les animaux d’élevage et surtout, nous l’avons évoqué à de multiples reprises : obligation d’étourdir les animaux de boucherie avant leur abattage. Animaux Première se joint aux sollicitations des associations de protection et dénonce le scandale du nombre démentiel d'animaux élevés sans accès au plein air.

Exportations vers les pays tiers d’animaux vivants

En somme, il faut aller plus loin en excluant le soutien de l’Etat à toute production ne respectant pas un niveau acceptable de bien-être animal en orientant la commande et les aides publiques vers les productions respectant le bien-être animal, limitation des importations de produits d’origine animale…) L’interdiction des longs et honteux transports au sein de l’U.E. les exportations vers les pays tiers d’animaux vivants doit devenir une réalité. Par ailleurs, il faut, désormais, mettre un terme aux pratiques d’abattage les plus douloureuses, notamment l'abattage des femelles au-delà des deux tiers de leur gestation et l’abattage sans étourdissement.

Enfin, l’obligation de la pose de caméras de surveillance dans les lieux d'abttages s’impose. En outre, cinq candidats ayant confirmé leur engagement sur ces quatre mesures, citons, toutefois, les noms de : Hélène Thouy, Yannick Jadot, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Jean-Luc Mélenchon. En attendant, nous regrettons les belles hypocrises des acteurs du Salon de l'agriculture silencieux sur le sort prohcain de leurs animaux !

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