Nous mangeons de la viande de chien, sans le savoir !

Nous mangeons de la viande de chien sans le savoir. Ce scandale alimentaire réparti dans le monde depuis de nombreuses décennies s’appelle : « Cynophilie ». En France, cette pratique nous révolte, mais nous en consommons sans le savoir…

Ce raisonnement nous surprend, il est affreux.

« J’ai mangé du chien ! " se glorifie Milo et de rajouter : «  Seraient-ils plus importants que tous les autres animaux ? Nous les humains mangeons régulièrement du boeuf, du porc, des poulets, de l’agneau et du poisson. Alors, pourquoi pas du chien ? Pourquoi seraient-ils différents ? " Ce raisonnement nous surprend. Pourtant, même s’il est affreux, il reste logique. Ou bien le consommateur doit cesser toute alimentation carnée, ou, alors, il en accepte le principe. Après tout, affable, un porc, peut s’élever et être très présent dans la vie d’un homme. Or, ces animaux se ressemblent sur de nombreux points, notamment à cause de leur intelligence sociale et émotionnelle.

Aucun animal ne mérite d’être tué et mangé.

Ce qui nous différencie de cette approche, c’est que nous les Occidentaux, nous considérons le chien comme un animal de compagnie. Mais, au Cambodge, cela ne choque personne. Chez nous, nous sommes profondément choqués de cette consommation de chair. Tout le drame vient de notre consommation de la viande. Le jour où nous abandonnerons cette vilaine habitude, alors l’on pourra crier au scandale sur les consommateurs de la chair canine. Aucun animal ne mérite d’être tué et mangé. Là-bas, à certaines occasions on rôti un chien entier au barbecue pendant trois heures, puis on le découpe en fines tranches pour être grillées. Crâne et queue exposés. Voilà comment est traité le meilleur ami de l’homme » dans certains pays asiatiques.

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Mais il y a pire !

En Australie, les chiens et les chats euthanasiés, ou tués sur les bords des routes donc impropres à la consommation humaine, sont réutilisés ou réduits en farines animales. Ainsi, l’on rentre dans un circuit invraisemblable d’utilisation et de consommation grâce à ce processus de transformation, des viandes non-comestibles. Broyées et transformées en protéines grasses (saindoux ou suif) elles sont ensuite répercutées dans une large gamme de produits. Notamment en protéines non spécifiées contenues dans la nourriture des animaux de compagnie. En effet, ces aliments peuvent contenir des carcasses de chiens et de chats.

Or, qui se nourrit du bétail ? Les humains !

Finalement, si vous avez un chien, il existe de fortes chances pour qu’il soit nourrir avec de la viande d’autres chiens. Il convient de savoir que l’équarrissage autorise les usines à transformer les cadavres de chiens en éléments actifs de la chaîne alimentaire. En Amérique, des millions de bêtes sont euthanasiées dans les refuges pour animaux. Elles deviennent de la nourriture sous forme de farines animales. Transformées en pastilles de protéines, elles nourrissent le bétail. Or, qui se nourrit du bétail ? Les humains ! Ce cycle infernal voit donc le boeuf mangeant du chien et l’humain consommer la viande du bovin. L’Australie, deuxième exportateur de farines animales dans le monde, ces dernières reviennent dans la confection des aliments des animaux de compagnie. On les retrouve aussi dans la fabrication du savon, de la peinture et même, des... pneus et du biocarburant. Ce qui revient à dire que nous consommons, à notre insu, et nos animaux aussi dans leurs pâtés, de la viande de chien au quotidien, sous de multiples aspects.

VIDEO : farines animales :https://www.youtube.com/watch?v=O6U3Fm5Gqec