Parlez-vous correctement la langue écolo ?

Publié le lundi 12 février 2024Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Parlez-vous la langue " écolo "?

Parlez-vous la langue " écolo "?

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Parlez-vous correctement la langue écolo ? Il est un idiome qui s’étend jusqu’aux quatre coins de la planète pour désigner un groupe spécifique penché sur l'étude des relations et les actions visant à préserver, restaurer et gérer durablement les écosystèmes. On l’appelle « écologie ». Une locution qui, de nos jours, s’est laissée envahir par des interprétations multiples et une récupération politique tantôt version gauche, parfois droite, baignant dans des valeurs contrastées. Alors, parlons-nous le même langage lorsque nous évoquons l’écologie ? Essayons d‘en comprendre son sens initial et ses directions détournées en portant notre attention sur la vision d’un parti politique montant : « Les Universalistes » !

La pluralité des significations

A l’heure où les élections européennes se rapprochent et où les partis politiques à vocation écologique commencent à s’éveiller, à commencer par le bien perçu : « Les Universaliistes » contributeur de la liste "Ecologie positive et territoires », il est judicieux d’appréhender les interprétations, les enjeux et les divergences d’opinions qui encadrent le mot : « écologie ». Nous allons voir comment une pluralité de significations peut lui offrir un sens disparate et, parfois, même, proposer des actions irrationnelles lorsqu'elles n’enthousiasment pas, par l'absence ou l’insuffisance d’informations, notamment auprès du monde monde paysan. Remontons, d’abord, en 1972.

Une écologie en forme de discipline scientifique.

A cette époque, déjà, s’érigeait une prise de conscience croissante des problèmes environnementaux, amorcée au regard des dégradations causées à la nature et leurs conséquences inhérentes sur la faune et la flore. S’engageait, alors, une écologie en forme de discipline scientifique soulignant les préoccupations concernant la croissance économique incontrôlée et ses impacts sur l’environnement. Puis, à travers la planète, ces inquiétudes écologiques ont gagné en importance. Au fil des décennies, en réponse aux défis environnementaux tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la pollution de l'air et de l'eau et la gestion des ressources naturelles, ces dossiers ont contribué à une polyvalence sémantique ouvrant les différentes interprétations et sensibilités que nous connaissons aujourd’hui. 

La lutte contre le changement climatique

Parmi ces rassemblements, la transition énergétique a fait son chemin chez les écologistes plaidant en faveur de sources d'énergie renouvelables ( énergie solaire, éolienne et hydraulique ) tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles. Mais, c’est, certainement, le thème de la lutte contre le changement climatique notamment par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adoption de politiques visant à limiter le réchauffement climatique qui a pris le pas sur cette écologie dont se parent la plupart des partis politiques français ou les O.N.G. 

Covoiturage, vélo, marche, réduisent la dépendance aux véhicules à combustion interne.

La plupart d’entre elles, penchées aussi sur la protection de la biodiversité, constituent une préoccupation majeure, avec la protection des écosystèmes naturels, la lutte contre la déforestation, la préservation des espèces en voie de disparition et la restauration des habitats naturels. Par ailleurs, le plus grand nombre d’écologistes cherche, aussi, à promouvoir des modes de transports durables. Sont concernés les transports en commun, le covoiturage, le vélo et la marche à pied, tout en réduisant la dépendance aux véhicules à combustion interne. Le modèle de l’économie circulaire, au centre de leurs préoccupations, soutient la transition vers cette forme d’économie, dans laquelle les ressources sont utilisées de manière plus efficace, les déchets sont réduits, la réutilisation et le recyclage sont encouragés. 

La population agricole se prétend elle aussi « écologiste »

Enfin, le modèle de la Justice sociale et environnementale mise en avant avec l'idée que les deux restent étroitement liées, le surlignage de la nécessité de lutter contre les inégalités tout en promouvant des politiques environnementales justes et équitables, rassemble encore. Jusqu’ici, aucune répudiation de la part de la population agricole, qui se prétend, elle aussi, " écologiste "... Sauf lorsqu’il s’agit, ensuite, d’aborder le thème de l’agriculture durable et de la réduction de l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques. Une autre manière de concevoir l’écologie. Et c’est ici que le bât blesse avec les positions spécifiques variables entre les différents groupes écologistes. Aussi, nous ne parlons pas tous le même langage « écolo » !

Quel profil pour l’écologiste ?

Ainsi, la nébuleuse écologique emprunte des formes diverses. Variables en fonction des valeurs individuelles et des priorités spécifiques, il faut donc entendre par " écologie " l’ouverture à la sensibilité environnementale. Celle d’un bon nombre de personnes sensibles à ces problèmes, en retenant leur puissant engagement envers la protection de la nature, la biodiversité et la durabilité. Leur engagement dans des actions concrètes promouvant des changements positifs dans la société sous différentes formes, la plupart s’investit depuis le bénévolat, la militantisme, jusqu'à la participation à des mouvements citoyens ou le soutien à des initiatives environnementales. 

Modes de vies durables 

Cependant, d’autres motivations occupent les esprits écologistes rejoignant la conscience sociale. Pour eux, la considération de la justice sociale se présente étroitement liée à la justice environnementale, les invitant à plaider en faveur de ces politiques. Ainsi, de nombreux écologistes adoptent des modes de vie durables, cherchant à réduire leur empreinte écologique par le biais de choix quotidiens ( alimentation, consommation, mobilité et utilisation des ressources ).  De fait, souvent engagés dans des activités éducatives et de sensibilisation, ils cherchent à informer et à sensibiliser les autres aux problèmes environnementaux, ainsi qu'à promouvoir des solutions durables. 

Comment s’impliquent les écolos ?

A première vue, l’implication active des écologistes se reflète en soutenant des partis politiques dédiés, ou par la participation au sein d'organisations non gouvernementales (O.N.G.), ou encore à des campagnes politiques axées sur l’environnement. Au regard de l’ensemble des défis environnementaux, présentant une certaine complexité, les écologistes devraient, théoriquement, oeuvrer de manière collaborative, rester ouverts à l'adaptation et à la recherche de solutions intégrant des perspectives diverses. Malheureusement, la diversité de profils, la mise en avant de différents milieux, modifient les domaines d’expertise. Ainsi, naissent des engagements contrastés qui donnent des profils épars à l’écologie !

Des opposants suscitant la réflexion

Motivées, en somme, par diverses raisons, ces fameuses préoccupations économiques soucient la plupart des opposants affirmant que la mise en œuvre de politiques environnementales strictes aurait un impact négatif sur l'économie. Leur crainte : les réglementations plus strictes entraînant des coûts supplémentaires pour les entreprises, des pertes d'emplois et une diminution de la compétitivité. Visiblement, nous n‘avons pas les mêmes attentes de l’écologie ni du scepticisme climatique. 

Ils ne voient pas le changement climatique sévère ou urgent.

En effet, certains, parmi la communauté rurale remettent en question la réalité du changement climatique d'origine humaine. Opposée à des politiques environnementales basées sur la conviction, la plupart des acteurs agricoles, considère que le changement climatique n'est pas aussi sévère ou urgent que le prétendent les scientifiques. Par ailleurs, il faut tenir compte, dans cette analyse, des autres opposants, et pas des moindres, provenant de secteurs industriels ( énergies fossiles, exploitation minière ou d'autres industries ) leur dirigeants pressentant négativement ces politiques environnementales les considérant trop restrictives.

Des craintes légitimes. 

Pertes d’emplois, répercussions économiques négatives pour leur secteur, inquiets du rôle limité du gouvernement dans la régulation des leurs activités économiques, beaucoup priorisent les gains économiques à court terme plutôt que les bénéfices à long terme de politiques environnementales durables. Or, leur réflexion se penche sur les investissements nécessaires pour la transition vers une économie plus verte afin qu'il aient des répercussions positives à court terme. Voilà pourquoi les opposants à l’écologie doutent de l'efficacité des solutions proposées par les écologistes, considérant qu'elles pourraient être excessivement coûteuses sans apport des bénéfices escomptés.

L’épatante opportunité pour les partis politiques

Une intégration de l'écologie dans le monde politique français s’est donc réalisée à travers une combinaison d'actions citoyennes, de mouvements politiques écologistes, et de l'évolution intéressée des attitudes au sein des partis politiques traditionnels, reflétant, ainsi, l'importance croissante de ces préoccupations dans la société. Une épatante opportunité pour ces formations de s’infiltrer dans une multiplicité de perspectives, offrant une vision nuancée de la conscience sociale face à des attentes destinées, surtout, à maintenir le soutien de leurs électeurs. Nous y reviendrons ! Ainsi, de nombreux profils « écologistes » se sont dessinés en fonction des enjeux environnementaux du moment. Alors, finalement, parlons-nous tous de la même langue écologiste ?

Revenons vers les Universalistes. 

Bref, à quelques encablures des Européennes, le programme de parti, visible sur les-universalites.fr nous montre tous les atouts d’une écologie responsable mettant en valeur, également, les risques pour la santé publique avec la pollution de l'air causant de nombreux problèmes respiratoires. Le parti, au-delà de la cause animale qui reste l’un des ses principaux piliers, propose la prise en compte des mesures pour réduire ces risques, sans oublier la transition vers des sources d'énergie plus propres, l'efficacité énergétique et d'autres initiatives écologiques pouvant être perçues comme des opportunités économiques. D’ailleurs, selon son président, Aloïs Lang-Rousseau : « Les politiciens doivent accentuer la promotion de ces mesures comme des moyens de création d’emplois, pour stimuler l'innovation et renforcer la compétitivité économique. Cela pourrait s’entendre aussi dans le cadre de la participation salariée au capital… »

Une attention particulière pour les générations futures.

Enfin, Les Universalistes soulignent l’intérêt de l’engagement des accords internationaux, tels que l'Accord de Paris sur le climat, mettant en évidence la nécessité d'une action collective pour aborder les problèmes environnementaux mondiaux. L’influence des mouvements sociaux pour le climat, la pression sur les responsables politiques, selon eux, peut et doit agir en faveur de l’environnement. En conséquence, le sujet fera de nouveau surface au moment des élections européennes car, d’autre part, Les Universalistes, avec la liste « Ecologie positive et Territoires », veulent influencer davantage l'agenda politique pour encourager l'adoption de stratégies environnementales. En espérant, aussi, une attention toute particulière sur cette préoccupation écologique et la cause animale pour les générations futures. Leur héritage motive aussi ce parti d'avant-garde pour faire adopter des politiques durables leur assurant un avenir viable sur le plan environnemental.

LIRE AUSSI : https://infopremiere.fr/europennes-la-liste-cologie-positive-et-territoires-se-lance-dans-larne

VIDEO : ALOIS LANG-ROUSSEAU INVITE POLITIQUE LE 3 SEPTEMBRE 2023 A AVIGNON

https://www.youtube.com/watch?v=k2WDTN6l8Tc

 

 

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