Suicide de Lucas : tous responsables !
Publié le mardi 17 janvier 2023
Suicide de Lucas : nous sommes tous responsables ! Au-delà des regrets et des pleurs de la plupart de ses proches, il serait logique que nous nous interrogions sur les causes profondes de ce malheur dont la principale porte un nom : homophobie !
Top Exclusif ! réagit face aux injustices...
L'homophobie signe parfois les attaques terroristes
Est-il acceptable qu’au XXI° siècle un jeune garçon se suicide ou soit victime de moqueries à cause de sa sexualité ? D'ailleurs, ce mépris, ce rejet violent d’un autre temps, cette haine, perdurent en raison d’un manque d’information et de la bêtise des refoulés. L'homophobie signe parfois le meurtre, les attaques terroristes. Mais, aussi, la condamnation à mort institutionnalisée dans de nombreux pays…LIRE AUSSI : infopremiere.fr pourquoi-jeudi-verra-une-tres-forte-mobilisation
Lucas assumait fièrement son homosexualité
Ainsi, à cause de préjugés imbéciles, à cause d’une cruelle discrimination, Lucas, treize ans, s’est donné la mort après avoir subi les affronts odieux de ses camarades. Ce harcèlement incessant est inadmissible. Alors que Lucas assumait fièrement son homosexualité, ses camarades auraient du accepter sa différence, sans apporter de commentaires railleurs.De nos jours, il faut ressembler à un modèle type
Mais, voilà, ces jeunes gens, stéréotypés, conditionnés par les réseaux sociaux, ne sont pas préparés à accepter leur prochain dans ses différences. C’est là que le bât blesse ! De nous jours, il faut être bon mouton, ressembler à un modèle type, respecter les règles de conduite. Malheur à qui s’en éloigne. La lâcheté, l’inexpérience de certains parents, ou éducateurs, y participe grandement !LIRE AUSSI :infopremiere.fr evreux-sous-lemprise-dun-etrange-pyromane
Ses appels ” au secours ! ” n’ont rien donné
Or, sa maman, intelligemment, avait bien réagi. Son premier réflexe, face à cette injustice : contacter le principal du lycée. Mais, en rentrant de l'école, Lucas se plaignait toujours des sévices qu'il vivait. Les appels ” au secours ! ” de sa maman à plusieurs reprises n’ont rien donné. Pourtant, Valérie Dautresme, directrice académique des services de l'Éducation nationale, dans les Vosges, assure que la situation avait été prise très au sérieux.Perturbés et refoulés sont dérangés par cette sexualité
Ce suicide met en cause toute une chaîne de responsabilités. Mais, au delà de celle-ci, nous devons, tous nous considérer responsables de cette répugnante homophobie qui se répand autour de nous. Car, elle fabrique des êtres accablés et participe au malheur de ceux qui, comme Lucas, ” entiers ” ne cachent pas leur homosexualité. Seuls, les perturbés ou les refoulés, sont dérangés par cette forme de sexualité. Afficher et assumer son homosexualité n’est pas un crime.” Laissez-moi pleurer dignement mon fils ”
Enfin, l’enquête ouverte devrait, dans les semaines à venir, éclairer la forme de ce drame et les responsabilités de chacun. En attendant, une maman, une famille, hurlent leur douleur. Tout cela, à cause de l’intolérance de crétins harceleurs qui n’entendant rien au respect envers les différences de couleur de peau, de religion, ou de sexualité. ” Laissez-moi pleurer dignement mon fils ”, demande, aujourd'hui, la mère de Lucas. Nous sommes de tout cœur avec elle !VIDEO D'INFORMATION :https://www.youtube.com/watch?v=Ad5Lxf_kKRU